Transposer un enjeu sans le dénaturer : un exercice d’équilibriste

Un atelier eSqwad efficace tient d’abord au travail en amont : celui qui consiste à concevoir un scénario sur mesure, basé sur un enjeu concret et réel de la structure sollicitant l’atelier.

Cette phase est cruciale pour permettre le pas de côté nécessaire à une bonne immersion des participants autant qu’à la discrétion sur les objectifs de la structure, tout en maximisant les chances qu’elle obtienne des solutions concrètes, actionnables et acceptées. 

Mais, comment déplacer un enjeu dans un autre lieu, une autre époque, voire un autre univers, sans perdre l’âme du récit original ? Voici quelques points de notre méthode.

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1. Nous identifions l’essence de l’histoire

Avant toute chose, nous cherchons à comprendre ce qui fait le cœur du sujet ou du problème à résoudre : son moteur émotionnel, ses enjeux, ses relations clés. C’est cela que nous allons devoir préserver, peu importe le nouveau décor.

Voici quelques questions sur lesquelles nous nous appuyons :

• Quelle est la dynamique principale de l’enjeu ?
• Quelles sont les valeurs ou tensions fondamentales ?
• Pourquoi la situation est telle qu’elle est ?

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2. Nous choisissons un nouveau contexte cohérent avec l’enjeu réel

Une fois l’essence dégagée, nous pouvons choisir un nouveau cadre. L’important, c’est que ce cadre puisse accueillir les dimensions essentielles de la problématique réelle sans les rendre inopérantes.

Ce que nous cherchons, ce n’est pas la fidélité aux détails, mais la fidélité aux tensions.

Certaines choses devront forcément changer, mais ces changements devront servir à embarquer les participants, pas à les perdre ou à les noyer. Nous faisons également très attention à ne pas « plaquer » le nouveau décor : il doit s’intégrer naturellement dans la logique de l’histoire que nous voulons transposer.

• Si on ajoute ou retire des éléments, nous nous demandons toujours : « Est-ce que cela change le sens profond de l’histoire ? »
• Si nous réinventons les protagonistes, il ne faut pas les trahir. S’ils peuvent changer d’enveloppe externe, ils doivent rester les porteurs des mêmes tensions et des mêmes objectifs.

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3. Nous sommes vigilants aux fausses pistes 

Les fausses pistes peuvent trahir l’enjeu réel et entrainer les participants sur une voie qui ne permettra pas de lui transposer leurs solutions. Changer de contexte implique d’anticiper ce à quoi les participants s’accrocheront en priorité dans le nouveau cadre choisi.

Par exemple, devoir lutter contre les résistances aux changements dans une entreprise de notre époque n’est pas tout à fait la même chose que de devoir lutter contre les résistances aux changements dans une société médiévale.

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4. Nous testons notre transposition sur des lecteurs externes

Nous faisons régulièrement lire notre mission à quelqu’un qui ne connaît pas le sujet original. S’il comprend où sont les vrais enjeux et s’intéresse à la mission, c’est que la magie opère. Mais pour cela, il n’y a pas de formule miracle, seulement du travail !

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😇 Au fait, si, vous aussi, vous avez envie de tester ou simplement d’en savoir plus, contactez-nous !

Que vous soyez une ONG, une entreprise avec une politique RSE ou une collectivité locale, si vous partagez notre conviction que l’innovation et l’intelligence collective sont des leviers puissants pour un avenir durable, nous sommes faits pour nous rencontrer !